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Temps de recueillement

Ce midi, lundi 16 octobre, un hommage fut rendu à Mr Dominique Bernard professeur assassiné à Arras.

Allocution de Mr Salliou maire :

Nous voilà rassemblés, nombreux ce midi, après l’onde de choc et l’émotion nationale, déclenchées par l’attaque à Arras, conduisant à l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de français poignardé par un ancien élève radicalisé devant le collège lycée de cette ville.

Nous avons une pensée toute particulière pour sa famille, ses enfants, ses collègues, et ses élèves.

Les mots nous manquent pour dire l’indicible face à cet attentat qui frappe une fois de plus un enseignant, 3 ans après l’assassinat de Samuel Paty.

Rappelons que l’école est, et doit être le dernier rempart contre l’intégrisme, le fanatisme, l’obscurantisme, et la barbarie.

C’est l’école qui donne à notre jeunesse les moyens de grandir en éveillant les consciences, en expliquant le monde, en donnant les clés de l’apprentissage et de l’émancipation, car nous savons que la haine se nourrit de l’ignorance.

L’école est, et doit rester pour nous, le visage de la république.

L’école est un sanctuaire, elle doit être préservée des intimidations, de la brutalité, des violences et du fanatisme.

Quand un enseignant est attaqué, ce n’est pas seulement la république qui est visée, c’est son avenir qui est menacé.

L’école est le terreau et le visage de la République. Elle éveille les consciences, donne à notre jeunesse les moyens de grandir.

Les terroristes et les fanatiques veulent nous diviser, mettre en cause l’unité nationale, nous faire peur, mais rien ne peut résister à un peuple uni, rassemblé autour de ses écoles, de ses enseignants, de l’ensemble de ses personnels et de ses valeurs.

L’école est encore un lieu où chacun peut trouver sa voie, un lieu où l’esprit critique se forge, un lieu qui donne à notre jeunesse les moyens de grandir.

À l’école, on y rentre élève et on en sort citoyen.

C’est pourquoi l’école a toute notre confiance et notre soutien.

Nous nous devons de combattre la violence, d’assurer la sécurité de nos élèves, de nos enseignants, de nos personnels.

Vive nos écoles

Vive la liberté

Vive la paix

Après avoir remercié chacune et chacun pour sa présence, dont les excusés, il a été observé une minute de silence.